BIERO : « Quelque chose à voir, à vivre »

 FOOTBALL   SUISSE   BÂLE                                                                          L'UNION DU SPORT EXCLUSIF

 

Lundi 18 août 2014

 

Glaubet nit an Gaischter, glaubet nit an Gaischter, dr FCB isch Schwizer Maischter. - Nous ne croyons pas aux fantômes, ne croyons pas aux fantômes, le FCB est champion de Suisse. - Dimanche 16 mai 2010, le FC Bâle est champion de Suisse pour la treizième fois de son histoire. Depuis, le FCB enchaîne les titres nationaux (2011, 2012, 2013, 2014) et affole en conséquence les compteurs avec pas moins de 17 titres remportés depuis sa création en 1893. Rencontre avec Marion Biero, supportrice du FC Bâle, qui nous révèle sa passion pour ce club, pour le football en général ainsi que son admiration pour Valentin Stocker...

BÂLE, SCHÜTZENMATTPARK (Suisse), 18 août 2014. - Le FCB, une passion qui lui a été transmise : Marion Biero.    (Photo visiteur du parc, unknown/ L'Union du Sport)

L'UNION DU SPORT  Marion, tu es de nationalité franco-suisse. Où as-tu suivie le match France-Suisse lors du dernier Mondial au Brésil et comment l'as-tu vécu ?

 

J'ai regardé le match chez moi à Hégenheim, donc sur le canapé avec ma famille. J'étais pour la France, je l'avoue... Des amis étaient pour la Suisse ce soir-là donc on se chambrait un peu en nous disant : « nan, c'est nous qui allons gagner, c'est nous qui allons gagner ! » J'étais bien contente qu'ils aient (les Français) marqué cinq buts (rires), même si j'étais triste pour les Suisses parce qu'ils avaient quand même franchement bien joué. Mais, que le meilleur gagne.

 

Après les victoires 3:0 contre le Honduras et 5:2 contre la Suisse, on a senti une certaine euphorie dans le pays. La France entière rêvait dès lors d'un deuxième titre de champion du monde. Où voyais-tu terminer l'équipe de France après ces deux matchs ?

 

Je rêvais de la finale, mais je me suis dit que si la France arrivait troisième, que ce serait déjà pas mal. Je me serais contentée de la troisième place, même si je rêvais de la finale.

 

Ton cœur bat pour le FC Bâle. Pourquoi admires-tu ce club ?

 

Ce n'est pas que je l'admire... Un ami m'a fait découvrir ce club et m'a transmis sa passion. J'y ai pris goût et puis je regardais tous leurs matchs : si je pouvais aller au stade, j'allais au stade. On va dire ça comme ça, ça vient d'un ami.

 

De tous les matchs auxquels tu as assisté au stade : lequel t'as le plus marqué ?

 

Je dirais le match contre Bayern München (défaite 0:3 lors d'un match amical le 12 janvier 2013, ndlr), qui est quand même un assez grand club par rapport à Bâle. J'attendais beaucoup de Bâle. Je me suis dit : « faut qu'ils se donnent à fond, faut qu'ils gagnent, ce serait une bonne humiliation. » Bon, ils ont perdu, de beaucoup... Mais l'ambiance qu'il y avait était magnifique. J'y étais avec un ami, donc je pense que ça a aussi beaucoup joué. 

 

Pourquoi conseillerais-tu d'aller voir un match de Bâle au moins une fois dans sa vie ?

 

Pas forcément de Bâle. Je conseillerais d'aller voir un match de foot pour l'ambiance. On voit les supporters qui pendant une heure et demie n'arrêtent pas de chanter, de crier de toutes leurs forces. C'est quelque chose à voir, à vivre. A la télé, on ne ressent pas tout ça.

 

Comment décrierais-tu l'ambiance dans le St. Jakob-Park ?

 

Je ne sais pas comment tu peux décrire ça... Il faudrait y aller une fois pour pouvoir s'en faire une idée. Je me répète, c'est quelque chose à voir. Personnellement, j'adore ça et j'y retourne chaque fois avec plaisir.

 

Le football féminin se développe de plus en plus en Suisse. En juin 2014, l'équipe de Suisse féminine s'est qualifiée pour sa première Coupe du Monde, qu'elle disputera au Canada en 2015. Est-ce que le fait de voir cette évolution du football féminin en Suisse te donnes envie de jouer toi-même au football dans un club ?

 

Je ne suis pas vraiment le football féminin, ni en Suisse ni en France. Par contre, je voulais rentrer dans un club de foot il y a quelques années, sauf qu'il n'y a pas d'équipes féminines dans mon village (Hégenheim). Je me suis arrêtée là, je n'ai pas cherché plus loin. Maintenant, vu que je pars à l'étranger (études dans le domaine du primaire à la haute école pédagogique de Liestal, Suisse), je ne sais pas si j'aurai le temps de me consacrer au football. Ça reste à voir, mais j'aimerai bien.

 

Préfères-tu regarder un match, ou jouer au football toi-même ?

 

Regarder un match, sans hésiter. (rires) Je ne joue pas encore beaucoup au foot. Peut-être que ça changera avec le temps, si je me perfectionne. (clin d'œil)

 

Quel joueur de football t'impressionne le plus ?

 

Vu que Bâle c'est un peu le thème, restons à Bâle. Quand j'ai commencé à suivre le club, j'ai vraiment apprécié Valentin Stocker. Dès le premier match, j'ai remarqué sa fluidité à jouer. J'ai vu certaines qualités en lui, des facilités à jouer. Quand j'ai appris qu'il partait à Berlin il y a quelque temps, j'étais toute triste. (attristée) Maintenant, je suis contente pour lui. Il faut qu'il évolue et si ce départ peut l'aider pour la suite de sa carrière, qu'il en profite tant qu'il peut.

 

                                                                                                                                           MICHAEL GHERARDI

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